Sélune | Renaturation après effacements de barrages et aménagements (sous-traitance)
Maitrise d'ouvrage : DDTM 50
Équipe : Antea group (Hydro. mand.) + Vert Latitude (paysagiste co-trait.)+ TBM (écologue) + MUE (paysagiste sous-traitant)
Surface : 5 km²
Mission : Plan Guide et MOE par secteur | Décembre 2022 - en cours
Suite à une directive européenne de l'an 2000, la décision d'effacement (et donc de destruction) des 2 barrages de la vallée de la Sélune est prise en 2009 (La roche qui boit et Vezins). Les lacs artificiels sont vidangés dès 2019 et les deconstructions des barrages ne sera terminée qu'entre 2022 et 2023.
Sur ce fleuve côtier du sud de la Manche la disparition des barrages plus que centenaires amène à des changements profonds du paysage et des usages locaux. A la place des larges lacs maillés d'installations balnéaires et nautiques lacustres se trouve désormais une vallée méandreuse et profonde formant sur certaines sections des gorges monumentales.
Porté par les services de l'état (DDTM 50) le cœur du projet concerne la renaturation de la vallée et sa "reconnexion" écologique et hydrosédimentaire amont-aval.
Au sein de l'équipe, les paysagistes de Vert Latitude et MUE, proposent une approche du diagnostic via la formalisation d'un Master Plan. Ce dernier vis, en plus de la reconnexion écologique, à reconnecter la vallée à son contexte et à ses usagers. En effet, ce site invisible et presque inexistant depuis les années 1920, retrouve tout à coup un espace d'expression (d'ou ressort un certain nombre d'objets patrimoniaux : moulins, ponts, rochers et falaises).
La renaturation de la vallée est l'occasion de retrouver des paysages oubliés tout en redonnant au fleuve toute sa place. Elle est aussi l'occasion de porter un projet exemplaire de résilience climatique, écologique, sociale et géographique, rare à à cette échelle en France et en Europe. Se saisir des forces vives du territoire et des suivis scientifiques en cours dans la vallée en sont un gage de réussite.
